Que font nos skieurs l’été? L’esprit Ferreol au-delà de la saison de ski

Que font nos skieurs l’été? L’esprit Ferreol au-delà de la saison de ski

Trois ambassadeurs, trois façons bien à eux de vivre l’été — entre efforts physiques, moments de déconnexion et petits défis personnels.

Quand la neige fond, on pourrait croire que tout s’arrête. Mais pour certains de nos ambassadeurs, l’énergie du ski se transforme. L’été devient une autre saison d’exploration — une saison où on continue de bâtir sa force, de repousser ses limites, de savourer le territoire.

Nous sommes allés à la rencontre de Heidi, Édouard et Florina pour leur demander : Et vous, à quoi ressemble votre été?
Voici leurs réponses.

 

Heidi Nixon — Une saison entre montagnes, mer et saumon

En Alaska, l’été est court, mais chargé de lumière et de possibilités. Pour Heidi Nixon, c’est un moment d’équilibre entre l’effort physique et la connexion au territoire.

Son quotidien est tout sauf tranquille :
« Mountaineering, course, randonnée, kayak de mer… je varie les sports, mais c’est toujours actif, toujours en nature. »

Son endroit préféré pour s'entraîner : Lazy Mountain, à Palmer.
« C’est mon endroit pour faire une course de trail ou un hike.»

Mais cet été, Heidi a un objectif bien précis :
Remplir son congélateur de saumon pour l’année.
Elle prend une pause pour profiter du salmon run, une période cruciale pour la pêche locale.
« Je fume les filets, je les conserve en pots. C’est plus qu’une réserve de nourriture — c’est une façon d’honorer les cycles de la nature, et de me nourrir sainement toute l’année. »

 

Édouard — Travailler fort, relaxer haut, viser loin

Pour Édouard, l’été, c’est du solide. Pas d’abonnement au gym, pas de routine fixe — son terrain d'entraînement, c’est la forêt.

En tant que wildland firefighter, il passe la saison à construire des pare-feux, à entretenir la forêt. Il travaille aussi sur des projets d’ouverture de nouvelles lignes de ski pour des lodges d’héliski partout en Colombie-Britannique.
« C’est demandant, mais gratifiant. C’est pas mal le mix parfait : m’entraîner, contribuer à la montagne, et rêver à l’hiver prochain. »

Lorsqu’il décroche, c’est vers le sommet qu’il se tourne. Littéralement.
Mount 7, à Golden, est son refuge.
« Regarder le soleil se coucher là-haut avec des amis, sans aucun doute!»

Et son défi personnel cette année?
S’initier (sérieusement) au golf.
« J’essaie de devenir vraiment bon cet été… à suivre! »

 

Florina — En route vers le sommet, sur tous les plans

Pour Florina, l’été est synonyme de concentration et de dépassement. Elle est en plein processus pour obtenir sa certification IFMGA, le plus haut niveau de reconnaissance pour les guides de montagne à l’international. Un chemin exigeant, que très peu de femmes ont complété au pays.

« Je me prépare pour mon examen final en alpinisme. C’est beaucoup d’heures sur le terrain, de formation technique, de gestion de risque. J’adore ça. Et j’ai hâte de voir plus de femmes suivre cette voie. »

En parallèle, elle guide à temps plein dans l’Ouest canadien :
Multipitch à Banff, traversées glaciaires sur la Wapta Icefield, mentorat dans les Valhallas, et expéditions dans les Bugaboos.

Mais l’été, ce n’est pas que performance. C’est aussi l’occasion de souffler.
Son endroit pour décrocher : un petit coin de la Columbia River à Revelstoke, proche de la maison.
« Un bain froid, une vue sur les sommets, et le meilleur spot de crème glacée en ville juste à côté. C’est dur à battre. »

Et parce qu’il faut aussi danser un peu :
Un festival de musique avec ses amis est à l’horaire.
« Danser, c’est mon bouton reset — surtout sur le remix de Sweet Disposition par Lost Frequencies ou n’importe quelle chanson de Dom Dolla. J’essaie d’apprendre à faire du shuffle dernièrement… et c’est clairement plus dur que ça en a l’air !»

 

Simon — Le Québec comme terrain de jeu

Pour Simon, l’été, c’est synonyme de mouvement, mais surtout de plaisir. Originaire du Québec, il profite de la saison chaude pour s’entraîner et explorer les sentiers… à deux roues.

Son sport de prédilection : le vélo de montagne.
« C’est ce qui me garde en forme, mais c’est aussi ce qui me fait triper. Rien de mieux que d’être dans le bois, concentré, en pleine descente. »
Il ajoute à ça un peu de rando et de course à pied, question de varier les plaisirs et d’entretenir son endurance.

Son objectif de l’été : participer à quelques compétitions de vélo de montagne.
Je suis une personne assez compétitive. J’aime bien repousser mes limites et découvrir la meilleure version de moi même possible.

Ses endroits coup de cœur pour décrocher?
Difficile de battre les classiques :

Le Mont-Sainte-Anne, pour sa proximité, ses sentiers techniques et son énergie.
Et la Gaspésie,
tout simplement.
« C’est un coin qui me ramène à l’essentiel. Entre mer et montagnes, je me sens toujours bien là-bas. »

Quatre profils, un même élan

Heidi, Édouard, Florina et Simon ont chacun leur façon de vivre l’été. Mais tous partagent une même énergie : celle de rester connectés à la nature, de se challenger, et de vivre pleinement chaque saison.

Chez Ferreol, on est fiers de collaborer avec des gens qui, loin de se reposer entre deux hivers, construisent leur force et leur liberté à chaque saison. Ils sont la preuve que l’esprit Ferreol ne dort jamais — il évolue, au fil des sentiers, des sommets… et des swings de golf.